Un colis jamais arrivé
Une adhérente achète sur le site Rue du Commerce un vidéo projecteur.
Quelques temps après, n’étant toujours pas livrée, elle téléphone à la société pour savoir où se trouve son projecteur. Le livreur déclare que l’appareil a bien été réceptionné, et il y aurait même eu une preuve de livraison signée par le gardien de son immeuble. L’adhérente contacte UFC-Que Choisir qui demande à voir le justificatif de cette livraison, mais l’adhérente ne l’a jamais eu en sa possession.
Sur notre conseil, notre adhérente envoie un premier courrier au service clients de Rue du Commerce pour savoir où en est la livraison de ce vidéo projecteur, mais elle ne reçoit aucune réponse.
Notre association envoie donc un premier courrier à cette société pour demander le remboursement du matériel puisque ses obligations de vente n’ont pas été respectées. Là non plus le commerçant n’a pas immédiatement répondu à notre requête.
Au bout du compte, après plus d’un mois de silence, la Rue du Commerce, tout en persistant à affirmer que le gardien avait bien réceptionné le colis, a fini par rembourser à sa cliente la totalité de la somme engagée, soit près de 400 euros.
Néanmoins, UFC-Que Choisir envoie un nouveau courrier à Rue du Commerce pour réclamer des intérêts de majoration en raison de la prise en compte tardive du préjudice.
En réponse, la société fait savoir que sa cliente aurait dû lui faire parvenir une déclaration indiquant que le gardien n’avait pas réceptionné l’objet. Un courrier du Syndic de la copropriété transmis à Rue du Commerce précise à cette société que selon le règlement intérieur, « le gardien n’est pas tenu de réceptionner des colis contre signature ou en recommandé ».
Finalement, en plus du remboursement de l’appareil non livré, le site La Rue du Commerce offre à notre adhérente un bon d’achat de 30 euros.