Que Choisir – mai 2023
Le numéro 624 de mai 2023 de notre mensuel Que-Choisir est actuellement en kiosque. Pour en lire le sommaire,… cliquez ici
Que Choisir – avril 2023
Le numéro 623 d’avril 2023 de notre mensuel Que-Choisir est actuellement en kiosque. Pour en lire le sommaire,… cliquez ici
Sécurité internet, à qui vous adresser si vous êtes victime ?
Si vous êtes victime de menaces, trafic illicite, escroquerie, etc… voici quelques liens pour trouver de l’aide :
Site d’assistance et de prévention du risque numérique au service des publics.
ou
Permet de dialoguer en ligne 24 heures/24 et 7 jours/7 avec la gendarmerie ou la police pour réaliser un signalement, demander des conseils ou faire une pré-plainte.
www.internet-signalement.gouv.fr
Permet de réaliser un signalement en ligne ou d’être dirigé vers le bon interlocuteur pour les motifs suivants :
- pédophilie ou corruption de mineur sur internet
- provocation à la discrimination ou à la haine de personnes en raison de leur origine, de leur appartenance ou non à une ethnie, une nation, une race ou une religion, de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap
- menaces ou incitation à la violence
- trafic illicite (stupéfiants, armes, etc.)
- mise en danger des personnes
- incitation à commettre des infractions
- spam
- injure ou diffamation
- escroquerie
- terrorisme : menace ou apologie
Pour signaler un SPAM (SMS ou appel vocal).
La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) est le régulateur des données personnelles. Le site permet de s’informer sur vos droits, de maîtriser vos données personnelles et d’agir pour les faire modifier ou supprimer.
Bien choisir son auto-école
A l’occasion des 100 ans du fameux Permis de Conduire, la Sécurité Routière a mis en ligne une carte nationale officielle des auto-écoles
Le passage du permis de conduire ouvre des perspectives d’autonomie et d’accès à l’emploi. En 2021, 1 101 081 personnes ont réussi l’examen du permis de conduire, premier examen de France (dont 904 999 permis B).
Afin de faciliter le choix de l’auto-école adaptée aux critères définis par les candidats, la Sécurité Routière a mis en ligne une carte nationale officielle. Celle-ci intègre toutes les auto-écoles qu’elles soient traditionnelles, associatives ou en ligne. Cette nouvelle version est issue d’une large concertation avec l’ensemble des acteurs concernés (notamment les organisations professionnelles représentatives des auto-écoles).
La cartographie des auto-écoles est mise à jour chaque trimestre et sera régulièrement complétée, à la faveur du déploiement de Rendez-vous Permis.
Officielle, fiable, transparente et gratuite, cette carte permet à partir d’un lieu défini, d’entrer plusieurs critères pour trouver l’auto-école répondant au type de permis, mode d’apprentissage, qualité de l’enseignement et financement que cherche le futur apprenant.
Conseil d’administration
L’association est dirigée et gérée par un Conseil d’Administration élu par l’Assemblée Générale. Les membres sont renouvelés par tiers tous les trois ans. Il est composé de quinze membres au maximum.
Le Conseil d’administration est composé depuis l’AG du 18 mars 2024 de 12 administrateurs :
- Hélène MOUFLE : Présidente
- Jean François LEMARDELEY : Secrétaire général
- Béatrice SIBIAL-BENAYOUN : Trésorière
- Dominique LE BŒUF : Vice-président
- Marielle LE GUILCHER : Secrétaire générale adjointe
- Michelle AGOUMI
- Yves DESCHAMPS
- Ingrid LEGUAY
- Anne – Marie MASURE
- Christian RABENERO
- Marie-Amandine STEVENIN
- Geneviève WIBAUX
UFC-Que Choisir de Paris est une association « loi 1901 » sans but lucratif, animée par des bénévoles.
Bureau de l’association
Le bureau est élu par les membres du Conseil d’administration
Il est composé depuis le 18 mars 2024 de :
Notre association n’est ni un service public, ni un cabinet d’avocats
C’est une association « loi 1901 » sans but lucratif, animée par des bénévoles
Fraude bancaire sur Internet, ce que disent les banques, ce que dit la loi !
Face à l’ampleur des arnaques bancaires en ligne, les banques renâclent à rembourser leurs clients. Elles invoquent la plupart du temps l’une des 4 réponses suivantes pour vous opposer un refus.
Le service Juridique de l’UFC-Que Choisir fait le point pour vous aider à y voir plus clair.
- Avec l’authentification forte, la faute vous incombe :
Il n’y a pas de présomption de faute du consommateur. La loi est précise : la banque doit « fournir des éléments afin de prouver la fraude ou la négligence grave commise par les utilisateurs de services de paiement ». - S’il y a fraude, c’est que vous avez donné vos codes
Ce que dit la loi : Les établissements bancaires affirment que l’authentification renforcée est inviolable, affirmation qu’aucun des spécialistes en sécurité que nous avons sollicités n’a validé. De plus, il existe des techniques qui n’impliquent aucune intervention de la victime. - En cas de phishing ([1]) vous avez été négligent
Ce que dit la loi : L’envoi par les fraudeurs d’un SMS d’alerte qui porte le même numéro que ceux de la banque ou autres organismes officiels et qui s’intègre dans la même file de conversation qu’eux, montre le haut niveau de technologie utilisé aujourd’hui par les cybercriminels.
La Fédération bancaire française (FBF) rappelle que les termes de l’article L133-23 du code monétaire et financier sont clairs : c’est bien au banquier de « prouver » la fraude ou la négligence grave du client, il ne peut pas se contenter « de soupçonner ».
La plupart des juges de fond et la Cour de cassation confirment cette position ; l’arrêt de juillet 2020 stipule qu’il faut déterminer si le client » a commis une négligence grave en répondant à un courriel présentant de sérieuses anomalies tenant tant à la forme qu’au contenu du message. Si à contrario, de telles irrégularités n’étaient pas observables, il ne peut pas être accusé de négligence.
- La banque n’a pas à mener l’enquête
La loi rappelle : certes la banque peut mener une enquête sur ses serveurs mais pas sur le serveur de son client pour vérifier quels sont les serveurs et/ou les procédures de sécurité mis en défaut. Mais cet argument ne devrait pas être invoqué pour prétendre arbitrairement que le client est à l’origine de la manipulation et qu’il y a eu une volonté de procéder aux paiements contestés.
Pour en savoir plus sur ce sujet, reportez-vous au dossier complet publié dans le hors-série du QUE CHOISIR ARGENT du mois de janvier 2023.
Restez vigilant !
Si vous êtes victime d’une fraude bancaire par internet, et elles pullulent en ce moment, et souhaitez être accompagné(e) , soumettez-nous votre litige en ligne en cliquant sur ce lien
[1] Le phishing ou dit en français l’hameçonnage est une forme d’escroquerie sur internet. Le fraudeur se fait passer pour un organisme que vous connaissez (banque, service des impôts, CAF, etc.), en utilisant le logo et le nom de cet organisme.
Fin des tickets de caisse et de cartes bancaires systématiques. Un report de quelques mois bienvenu !
La fin de l’impression systématique des tickets de caisse et de cartes bancaires prévue au 1er avril 2023 a finalement été reportée au 1er août 2023. Ce report, lié au contexte inflationniste actuel, met en évidence l’utilité de ces tickets pour le bon suivi de nos dépenses et comme preuves d’achat, ainsi que souligné par l’UFC QUE CHOISIR depuis le début de ce projet.
La fin de l’impression systématique des tickets de caisse et de cartes bancaires est une évolution qui va changer la vie quotidienne des Français et de nombreux commerçants. Initialement prévue au 1er janvier 2023, puis reportée au 1er avril 2023, cette suppression est à nouveau repoussée au 1er août 2023.
POURQUOI CETTE SUPPRESSION ?
En application de la loi n°2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, il a été décidé que les tickets de caisse ne devront plus être automatiquement imprimés par les commerçants. Ce changement est motivé pour des raisons écologiques : éviter le gaspillage important ces tickets (30 milliards de tickets de caisse imprimés chaque année, soit près de 450 par personne) et lutter contre les substances nocives présentes dans les tickets, notamment le bisphénol A, perturbateur endocrinien.
EN PRATIQUE QUAND LA SUPPRESSION S’APPLIQUERA
Pour obtenir un ticket de caisse imprimé, le consommateur devra le demander expressément au commerçant. Ce dernier est d’ailleurs tenu d’en informer le consommateur de manière évidente par voie d’affichage à l’endroit où s’effectue le paiement. Si vous préférez obtenir votre ticket de caisse, n’hésitez pas à le demander aux commerçants, ils ont l’obligation de vous le fournir.
En l’absence d’une demande d’impression, un ticket dématérialisé remplacera le ticket imprimé : ces e-tickets seront envoyés par email ou SMS. Mais conformément au Règlement général sur la protection des données (RGPD), la collecte de ces données auprès de l’acheteur est subordonnée à son consentement explicite. Vous pourrez refuser de communiquer votre email ou numéro de portable, en sachant cependant que les commerçants peuvent déjà les connaître si vous possédez une carte de leur magasin (compte client).
En cas d’absence de consentement du consommateur et de non-impression du ticket de caisse, la seule trace de l’achat sera l’affichage en caisse du montant de la transaction. Comment un commerçant pourra-t-il savoir en cas de demande d’échange ou de remboursement d’un article, si celui-ci a été acheté dans sa boutique, et à quel prix s’il y a eu une promotion ?
POURQUOI EST-IL UTILE D’OBTENIR SES TICKETS DE CAISSE ?
- Contrôler les prix des articles et le montant total et vérifier que les promotions sont bien prises en compte
- Aider à faire ses comptes
- Servir de preuve d’achat pour faire valoir ses droits (réclamation, échange ou remboursement) ou faire jouer la garantie légale de conformité
- Servir de pièce justificative pour l’assurance en cas de vol ou d’incendie
- Eviter de disséminer ses données personnelles
- Lutter contre la pollution numérique