UFC-Que Choisir de Paris

Différend avec son syndic

Notre adhérente, Mme H. est venue nous voir dans le cadre du différent qui l’oppose à son syndic concernant sa gestion de la fourniture des documents nécessaires à la vente de son appartement, particulièrement l’état daté 20-II.

En effet, la signature était prévue pour le 4 avril 2017, et à cette date, le notaire n’était pas en possession de ces documents.

Le 7 avril, Mme H a envoyé un mail au syndic lui faisant part de son mécontentement, resté sans réponse, et n’a pu obtenir ce document qu’en allant le chercher elle-même, contre la somme de 558 €.

L’UFC Que Choisir Paris Ouest, par lettre recommandée adressée à ce syndic, a estimé que le tarif de 558€ n’était pas approprié  dans ce dossier, d’autant plus que le maximum exigible en ce domaine ne dépasse pas 450 € et qu’il convenait de diviser par 2 ce montant en compensation des problèmes rencontrés par leur cliente.

Au final, le syndic a exonéré totalement notre adhérente de cette somme.

 

20 juin 2017

Une soi-disant sécurisation d’appartement-mais une vraie arnaque

Une adhérente rentre de vacances et s’aperçoit que sa serrure avait été changée. Placardée sur la porte, une affichette indiquait que la serrurerie Martin avait été diligentée par la police pour remplacer sa serrure qui avait été fracturée afin de sécuriser au plus vite l’appartement. Dans un premier temps, elle téléphone au serrurier, qui l’informe qu’il lui en coûtera 3800 € hors taxes et, sans trop réfléchir, elle lui verse les 1 500 € d’ arrhes que l’artisan lui a demandés.

Mais cette personne a senti que tout cela n’était pas clair et a contacté la police qui lui fait savoir qu’elle ne connaissait rien à cette affaire et surtout, qu’elle ne cautionnait jamais en son nom ce genre d’intervention.

Il semble donc que la serrurerie Martin ait pris l’initiative de crocheter la serrure, de la remplacer et de placarder cette affiche.

L’adhérente d’UFC Que Choisir a décidé de porter plainte contre l’entreprise malhonnête.

Par ailleurs, le fait de s’en être aperçu rapidement,  la période de rétractation n’était pas échue.  Cette personne avait encore 7 jours pour se rétracter, d’autant plus qu’elle n’avait jamais sollicité l’intervention de cette entreprise, ayant été mise devant le fait accompli.

Il est bon de rappeler qu’après la signature d’un devis, le droit de rétractation est de 14 jours. En outre, le professionnel ne doit pas recevoir de paiement pendant un délai de 7 jours après la conclusion du contrat.

UFC- Que choisir- Paris Ouest a donc conseillé à son adhérente  de refuser le devis d’un montant de 3810 euros hors taxes et de demander le remboursement  des arrhes déjà versées.

Il faut préciser que quelques jours après la résiliation de sa carte bancaire, l’adhérente a été avisée par sa banque qu’il y a eu deux tentatives de débits frauduleux de 1500€ chacun effectués depuis la Bulgarie.

15 juin 2017

Pop-Up malveillant

Le pop-up est une fenêtre surgissant sur l’ordinateur sans avoir été sollicitée.

C’est ce qui est arrivé à une adhérente, alors qu’elle était sur le site d’AccuWeather, pour connaitre la météo sur la région de Versailles.

Est apparue alors sur son écran une fenêtre parasite accompagnée du déclenchement d’une sirène très puissante. Sur cette fenêtre, il était écrit d’appeler d’urgence un numéro de téléphone pour résoudre le problème. C’est ce qu’a fait l’adhérente, notamment pour arrêter le hurlement de la sirène ! Son correspondant la prévient que son PC a été infesté et qu’il va le scanner afin de détruire les virus, mais c’est payant. Elle ne comprend pas car elle a un antivirus, mais la sirène continue à hurler.

Cette situation lui a rappelé les histoires de certains dépanneurs à domicile qui profitent des situations d’urgence pour augmenter les prix. Elle refuse donc l’intervention proposée par son interlocuteur, malgré son insistance, en lui disant qu’elle allait appeler un informaticien de sa connaissance. L’adhérente a interrompu la communication et éteint son ordinateur.

Dans une telle situation, que faire ?

Couper le PC puis le rallumer l’ordinateur pour voir si le pop-up est toujours là. Auquel cas, couper le son pour ne plus entendre la sirène. Si l’annonce est toujours sur l’ordinateur, prendre une image écran puis éteindre votre appareil.

Ne jamais appelez le numéro de téléphone qui vous est indiqué pour soi-disant régler le problème.

Contacter un spécialiste en informatique dont vous vous serez assuré du sérieux.

Signaler le cas sur le site www.internet–signalement.gouv.fr .

15 juin 2017

REPRESENTATION DANS LES CDAC (Commissions Départementales d’ Aménagement Commercial

 

Rôle des commissions Départementales d’Aménagement Commercial

L’ouverture d’une surface de vente supérieure à 1000 m² nécessite l’obtention préalable d’une autorisation administrative délivrée par la Commission Départementale d’Aménagement Commercial.

 

Les missions de la CDAC ?

La Commission Départementale d’Aménagement Commercial est compétente pour examiner les demandes d’autorisation d’exploitation commerciale.

Présidée par le préfet, chaque CDAC est composée de 7 élus, dont le maire de la commune d’implantation, et de 4 personnalités qualifiées en matière de consommation (dont fait partie un représentant de l’Association Locale de Paris-Ouest), de développement durable et d’aménagement du territoire

La commission se prononce sur les projets qui lui sont soumis par un vote à bulletins nominatifs. L’autorisation n’est acquise que si le projet recueille le vote favorable de la majorité absolue des membres présents.

 

Rôle des représentants des Usagers dans les commissions CDAC

En matière de protection des consommateurs : prise en compte de l’accessibilité en termes de proximité de l’offre par rapport aux lieux de vie, de contribution du projet à la revitalisation du tissu commercial, notamment par la modernisation des équipements commerciaux existants et la préservation des centres urbains ; vérification de la variété de l’offre proposée par le projet, notamment par le développement de concepts novateurs et la valorisation de filières de production locale ; prise en compte des risques naturels auxquels peut être exposé le site d’implantation du projet ainsi que les mesures propres à assurer la sécurité des consommateurs.

 

2 juin 2017