Une adhérente a acheté un billet pour la visite guidée d’une exposition au Centre Georges Pompidou à Paris, mais à la suite d’un imprévu, elle n’a pas pu s’y rendre.

Elle a appelé aussitôt appelé le musée afin de se renseigner sur les modalités d’annulation. On lui a indiqué par mail, que pour être remboursée il fallait qu’elle achète un nouveau billet qu’elle devait renvoyer par courriel avec celui de la visite qu’elle n’a pas pu faire, tous deux accompagnés de son RIB, procédure qu’elle a suivi à la lettre.

Or peu de temps après, la nouvelle date prévue pour cette exposition a dû être annulée en raison d’une grève du personnel. Malgré de multiples relances, l’adhérente ne réussissait pas à percevoir le remboursement de cette exposition qu’elle a réglée deux fois.

L’UFC Que Choisir a donc adressé un courriel à la direction du musée pour rappeler que les contrats légalement formés tiennent lieu de loi à ceux qui les ont signés. De plus, nous avons souligné qu’en tant que professionnels, les responsables du musée ont l’obligation de procéder au remboursement du prix payé par le consommateur s’ils ne peuvent exécuter leurs obligations contractuelles.

Enfin, le principe du remboursement du premier billet annulé par l’adhérente ayant été admis par le musée, ils ne peuvent s’en dédire. Notre association a argué du fait que le premier billet a été annulé bien avant le mouvement de grève et l’annulation du second billet avant la crise sanitaire.

L’UFC a donc précisé qu’ils avaient disposé d’un délai plus que raisonnable pour procéder aux remboursements demandés.

Les billets ont été remboursés le lendemain de l’envoi de notre courrier.