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Coucou maman, c’est moi… » – Alerte arnaque SMS

Nouvelle vague de SMS frauduleux : arnaque à « l’urgence familiale » visant les parents

Ce message est une tentative de hameçonnage. Les escrocs se font passer pour votre enfant. Votre fils ou fille prétend avoir des problèmes avec son téléphone (cassé ou problème de carte SIM…) et vous demande de le/la rappeler d’urgence sur un numéro temporaire WhatsApp car il/elle est en difficulté.

Cette escroquerie joue sur les mécanismes classiques de la manipulation : l’urgence et l’émotion, les deux entrainant une perte de réflexes et de clairvoyance chez la victime. C’est bien ce que recherchent les escrocs.

L’escroc va alors demander de l’argent sous différents prétextes : achat d’un nouveau téléphone, paiement de factures, lettre d’huissier… L’argent doit être payé soit par virement ou par carte bancaire.

Cette arnaque est redoutable et atteint en moyenne des montants de 5000 € pouvant aller au-delà des 10 000€ !

Que faire si vous recevez un de ces messages ?

Ne cliquez surtout pas sur le numéro contenu dans ce SMS ! Rassurez-vous d’abord !Appelez votre enfant sur son numéro de téléphone habituel avec un autre téléphone. S’il ne répond pas, laissez lui un message. N’utilisez pas les informations du SMS.

Signalez la tentative d’escroquerie :

  • par mail sur la plateforme gouvernementale Pharos : Internet-signalement.gouv.fr 
  • par SMS à 33700 numéro gratuit de la plateforme de lutte contre les spams vocaux et SMS.

Vous êtes victime ? Vous avez payé ? Comment réagir ?

Signalez l’escroquerie immédiatement à votre banque.

  • Si vous avez effectué des virements, demandez leur suspension ou le retour des fonds (procédure de charge back).
  • Si vous avez communiqué vos coordonnées de carte bancaire, faîtes opposition immédiatement.

Déposez plainte au commissariat. Communiquez la copie de la plainte et tous les justificatifs en votre possession à votre banque (copie écrans des SMS…).

Cette escroquerie est passible de 5 ans de prison et de 375 000€ d’amende (l’article 313-1 du Code pénal )

source : Cybermalveillance.fr, actu.fr/société