UFC-QUE CHOISIR : notre Association, notre Expertise, nos Actions en 2022
Si vous voulez mieux nous connaître, vous pouvez lire notre bilan 2022 en cliquant sur ce lien
Que choisir juin 2023
Le numéro 625 de juin 2023 de notre mensuel Que-Choisir est actuellement en kiosque. Pour en lire le sommaire,… cliquez ici
RDV Conso le 30 mai : je ne suis pas une data »
Le mardi 30 mai 2023 de 18h30 à 20h
Pôle citoyenneté Paris centre
Rendez-vous Conso Données Personnelles
Ils ont fait de nous des datas, reprenons le contrôle
Pour Alain Bazot : « Les géants du web ont fait de nous des data, mais ça n’est pas une fatalité. Aujourd’hui, il est temps de renverser la tendance, de réagir en reprenant la main sur nos données personnelles. Nous avons des droits, exerçons-les. »
Dans le cadre de la campagne « Je ne suis pas une data », notre équipe UFC Que Choisir Paris Ouest vous invite à son Rendez-vous Conso « Données Personnelles ».
Vous y découvrirez, quelles sont les données personnelles dont Facebook, Netflix, Instagram, UBER, Tinder et bien d’autres disposent ? Quel portrait-robot font-elles de vous ?
Nous vous donnerons les outils afin de pouvoir exercer vos droits et récupérer vos données personnelles.
Lieu : Mairie de Paris centre –Pôle citoyenneté – salle Bretagne
Pour retenir votre place et vous inscrire : info@parisouest.ufcquechoisir.fr Vous recevrez alors une confirmation d’inscription à présenter à l’arrivée.
Et c’est tout ! Alors, à bientôt !
L’équipe UFC-Que Choisir Paris Ouest
BNP Paribas condamné à rembourser son client, victime de fraude bancaire sophistiquée
Dans les litiges pour opérations frauduleuses sur les comptes de leurs clients, les banques se retranchent encore souvent derrière la notion de « négligence grave » des particuliers pour échapper à leur obligation légale de remboursement. Le jugement de la cour d’appel de Versailles, rendu le 28 mars 2023, va donner un peu d’air aux nombreux consommateurs victimes de fraude bancaire. En effet, la cour oblige BNP Paribas à rembourser les 54 000 € qui avaient été prélevés frauduleusement sur le compte d’un client, via la méthode dite du spoofing (ou détournement d’identité). La fraude était certes très sophistiquée car le numéro d’appel correspondait à celui de sa conseillère et les SMS d’authentification des opérations bancaires s’affichaient sur le même fil de conversation que celui habituellement utilisé par le particulier avec sa banque.
Disons stop aux pesticides dans les zones de captage d’eau
Le président de Eau de Paris, Dan Lert, lance une pétition pour interdire les pesticides sur les aires de captages. UFC Que Choisir soutient cette initiative.
Cette pétition fait suite au rapport publié par l’ANSES (Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale) le jeudi 6 avril 2023, mettant en évidence la pollution à grande échelle de l’eau par un métabolite (produit de dégradation) du chlorothalonil. Ce fongicide utilisé depuis 50 ans en France et interdit partout en Europe depuis 2019, est responsable d’une vaste contamination de l’eau potable dans notre pays.
Depuis 2008 et le lancement d’un premier plan « Ecophyto I » visant une baisse de 50% des produits phytosanitaires en dix ans, l’Etat a mis en place une politique. Mais basée uniquement sur la bonne volonté des acteurs et sans mesure contraignante, celle-ci est un échec. Certains pesticides, bien qu’interdits depuis plusieurs années, sont encore présents dans nos nappes phréatiques et nos rivières ce qui nécessite des traitements coûteux et énergivores à la charge des usagers des services d’eau potable.
Bannir l’usage des pesticides sur les aires de captage permettrait d’améliorer considérablement la qualité de l’eau. Cela fonctionne. Des régies publiques d’eau, dont Eau de Paris, ont mis en place des programmes de protection de la ressource en accompagnant les agriculteurs vers des modes de culture biologiques ou durables sur les aires d’alimentation et de captage. Les résultats sont sans appel : sur les secteurs où les pratiques agricoles vertueuses sont anciennes, l’eau y est moins polluée qu’ailleurs. Les co-bénéfices sont multiples : l’eau nécessite moins de traitements pour la rendre potable et les écosystèmes sont préservés, en favorisant la biodiversité.
Le gouvernement doit protéger l’eau que nous buvons, la qualité des aliments que nous mangeons et la santé des agriculteurs qui nous nourrissent.
Le gouvernement doit sans délai interdire l’utilisation de produits phytosanitaires sur les aires de captage d’eau et soutenir financièrement les agriculteurs et agricultrices pour assurer cette transition.