RDV conso le 28 Novembre : Manger équilibré au juste prix
Le mardi 28 novembre 2023 de 19h à 20h
Maison des Associations du 12ème
Pour manger équilibré, l’idéal est de cuisiner des plats « maison » à base d’aliments bruts. Mais ce n’est pas toujours possible. Par manque de temps, nous consommons des aliments transformés. Comment choisir ceux qui répondent le mieux à nos besoins nutritionnels sans pour autant se ruiner ?
Ce rendez-vous conso vous permettra :
- « de décrypter les informations disponibles sur les produits pour évaluer leur intérêt nutritionnel ;
- de comprendre les enjeux du Nutri-Score ;
- de bien choisir grâce à notre application « Quel produit »
- de tordre le cou à quelques idées reçues.
Lieu : MVAC du 12ème arrondissement 181 avenue Daumesnil
75012 PARIS
Métro : Ligne 6 : Dugommier – Ligne 8 : Daumesnil
Pour retenir votre place et vous inscrire : info@parisouest.ufcquechoisir.fr Vous recevrez alors une confirmation d’inscription à présenter à l’arrivée.
Et c’est tout ! Alors, à bientôt !
L’équipe UFC-Que Choisir Paris Ouest
EBAY et COLISSIMO : quand le colis retourné est perdu
Les faits : Notre adhérent vend une lampe en Slovénie via eBay, en prenant soin d’assurer l’envoi. L’adresse donnée par l’acheteur étant incorrecte, le colis n’est pas livré et est même perdu lors de son retour.
Problématique : L’acheteur demande à être remboursé, ce que fait notre adhérent. Celui-ci se tourne ensuite vers eBay pour faire jouer l’assurance, mais n’obtenant pas de réponse, il sollicite l’UFC.
Issue : Un courrier fondé sur l’article 1101 du Code de la consommation et l’article 1217 du Code civil, suivi d’une relance finit par aboutir et eBay rembourse l’intégralité de la transaction à notre adhérent.
AMAZON : quand le livreur dérobe le colis
Faits : Victor L. commande sur Amazon une imprimante. Le jour de la livraison, le livreur l’appelle en lui disant qu’il est en bas de l’immeuble et lui demande le code de livraison qu’Amazon vient de lui envoyer. Victor L. s’exécute mais ne voit pas le livreur apporter son imprimante.
Problématique :Pour Amazon, le colis a été livré car le client a transmis le code de livraison, et aucun remboursement n’est possible, Victor L. conteste, arguant que le message envoyé par Amazon avec le code de livraison n’était pas suffisamment explicite («code à lire à voix haute au livreur lors de la livraison ») et qu’on ne comprenait pas qu’il ne devait être indiqué au livreur que lors de la remise en mains propres du colis.
Issue : Amazon accepte alors d’ouvrir une enquête interne et d’examiner la demande de remboursement, mais ne répond pas malgré les relances de Victor L. durant plusieurs mois. Lassé, Victor L. saisit l’UFC qui prépare un courrier de contestation en se référant à l’article L221-15 du Code de la consommation (le professionnel est responsable de la bonne exécution des obligations résultant du contrat conclu à distance). Après un second courrier, Amazon finit par rembourser l’imprimante.
IKEA ET TRUSK : une armoire livrée sans portes !
Faits : Notre adhérent, Monsieur T. a commandé une armoire sur le site d’IKEA avec livraison par Trusk, transporteur d’Ikéa. Les colis sont livrés à la date prévue. Mais lors du montage, Monsieur T. s’aperçoit qu’il manque les 3 portes de l’armoire.
Problématique : Il adresse alors un recommandé à IKEA qui reste sans réponse et tente des appels, sans plus de succès. Pour obtenir gain de cause, il s’adresse à notre association. Son conseiller litige rédige un courrier à Ikéa en invoquant l’article 1604 du Code civil (obligation du vendeur professionnel de livrer la marchandise dans son intégralité à l’acheteur à la date de livraison indiquée) et l’article L.221-15 du Code de la consommation (responsabilité de plein droit du professionnel y compris pour ses prestataires). Ce courrier restant sans réponse, il contacte par téléphone le service après-vente d’IKEA et apprend que celui-ci ne répond qu’aux demandes téléphoniques, ce qui n’est indiqué nulle part !
Issue : Après plusieurs entretiens dont l’un avec une réponse inappropriée (impossibilité mettre en place la garantie légale de conformité car la réclamation a été faite plus de 14 jours après la livraison), les 3 portes manquantes ont finalement été livrées. Il a fallu un an pour que notre adhérent les obtienne !
HABITAT : un remboursement plutôt qu’un avoir
Faits : Notre adhérent, Monsieur M. a commandé un canapé dans le magasin Habitat de la Défense pour un montant de 1 742,45 € et une livraison prévue le 9 mars. Cependant, Habitat lui annonce un retard de livraison de 6 semaines soit le 18 avril. Cette information ne lui ayant pas été communiquée au moment de la conclusion du contrat, notre adhérent adresse une lettre recommande avec accusé de réception dans laquelle il dénonce le contrat de vente et demande un remboursement complet.
Problématique : La société Habitat prend note mais propose un avoir au lieu d’un remboursement. Le dossier est alors transmis à l’un de nos conseiller litiges. Celui-ci rappelle à Habitat que le vendeur est tenu de rembourser la totalité des sommes versées dans les 14 jours suivant la date de dénonciation du contrat. Il s’appuie pour cela sur les articles L111-1, L216-6 et L216-7 du Code de la Consommation.
Issue : Il fallut une relance un mois après pour qu’enfin Habitat procède au remboursement des 1 742,45€ payés lors de la commande.
GOvoyage : Quand le remboursement se fait attendre !
Faits :
Madame L. a acheté des billets aller-retour Paris-Montréal pour août 2020 chez GOvoyage pour un montant de 1251 €. En raison de la pandémie, elle a dû annuler. Au regard des circonstances, GoVoyage lui confirme son droit à remboursement mais prévoit un certain délai en raison de nombreuses demandes.
Problématique :
Un an après, notre adhérente attend toujours. Elle sollicite à nouveau GoVoyage qui répond avoir procédé au remboursement en janvier 2021. Or aucun virement n’est arrivé sur son compte bancaire. Lors d’un nouvel appel, elle apprend d’un autre interlocuteur que son remboursement n’avait pas été accepté ! Lassée d’attendre, elle saisit notre association en avril 2022.
Issue :
Son conseiller litige prend appui sur l’article 1353 du Code civil, pour réclamer le numéro du compte sur lequel le virement a été fait, et le cas échéant, demande le remboursement. Il est aussi précisé à GoVoyage sa responsabilité pour le manque de cohérence des réponses apportées par ses services (article 1242 du Code civil).
Deux relances plus tard, GOVoyage émet enfin le virement intégral à la grande satisfaction de notre adhérente qui a tout de même attendu plus de 2 ans.
EUROPCAR : pas d’assistance en soirée
Faits : L’une de nos adhérentes a loué une voiture chez EUROPCAR pour se rendre en Suisse. Malheureusement, la voiture tombe en panne sur l’autoroute. Sans réponse d’Europcar ni de son service d’urgence Europcar Assistance, notre adhérente a été contrainte de laisser la voiture dans une station-service. Ce n’est que le lendemain qu’elle a fait la déclaration de panne. Quelques jours après, elle a reçu une facture d’Europcar de 300€ pour les frais de dépannage, le solde d’essence et des frais pour ce service. Elle contacte alors notre association pour contester cette facture et demander réparation pour l’absence d’assistance.
Problématique : En examinant les conditions générales de cette location, le conseiller litige découvre que la gratuité du dépannage à l’étranger nécessitait d’avoir souscrit à l’option correspondante, ce qu’elle n’avait pas fait faute d’information. Il lui conseille alors de se rapprocher de son assurance complémentaire qui prévoit que tout frais lié à un dépannage/remorquage débité par une compagnie de location est couvert. Il engage parrallèlement une action auprès d’Europcar pour réclamer la restitution de la moitié de la location en prenant appui sur l’article 1217 du Code civil (la partie civile envers laquelle l’engagement n’a pas été exécuté ou l’a été imparfaitement, peut obtenir une réduction de prix).
Issue : Ces deux actions ont abouti : l’assurance de l’adhérente a remboursé les frais de dépannage et EUROPCAR, après une relance, a accepté de verser le montant réclamé soit la moitié de la location.
Airbnb s’affranchit des règles des loueurs
Les faits :
Notre adhérent, propriétaire d’un appartement, le loue via Airbnb avec des conditions d’annulation strictes (pas de remboursement si annulation 7 jours avant le début du séjour).
Cependant deux personnes ont annulé leur réservation la veille de leur arrivée, en invoquant des manifestations à Paris.
Problématique :
Airbnb leur a accordé le remboursement intégral de la réservation s’affranchissant de fait des conditions posées par le loueur. Pour obtenir le paiement de la réservation, notre adhérent nous transmet le dossier.
Litige gagné :
Lors de ses échanges avec Airbnb, son conseiller litige met en avant l’obligation de la plate-forme de respecter ses propres conditions générales d’utilisation lesquelles ne prévoient aucune possibilité de modifier unilatéralement les conditions de remboursement fixées par son client (articles 1101 et 1104 du Code civil).
Il conteste en plus l’invocation de la force majeure pour les clients, des préavis de grève ayant été déclarés. Au vu de ces éléments, il sollicite le remboursement du montant de la location (606 €) à notre adhérent. Airbnb accepte d’offrir 579,60 € mais invoque un geste commercial pour notre adhérent, membre depuis une dizaine d’années, mais n’admet aucune responsabilité. Cela laisse pantois !