UFC-Que Choisir de Paris

Gotogate – Une société à éviter

Notre adhérent, monsieur R. a dû, en juillet 2017 annuler deux aller-retour entre Brest et Pau du fait que la compagnie HOP, filiale d’Air France, qui devait opérer ces vols, était en grève. Ces billets lui avaient été fournis par la société GOTOGATE, dont le siège social est à Helsinki.

Suite à la réclamation de notre adhérent, la société Air France a remboursé la société GOTOGATE du montant de ces billets, montant que cette dernière n’a jamais restitué à notre adhérent, malgré les démarches de celui-ci sur nos conseils, auprès de la DDPP de Paris. que nous avions préalablement saisie de ces pratiques. Il semble d’ailleurs que les réseaux sociaux aient déjà signalé cette société pour ses façons d’agir.

 

15 novembre 2018

Personnes âgées – Prudence aux DAB

Depuis plusieurs mois, notre association UFC Que Choisir Paris Ouest est soumise au règlement de litiges bancaires relatifs au vol d’espèces très particuliers. Des adhérents septuagénaires sont victimes de vols de leurs espèces lorsqu’ils effectuent des retraits dans les distributeurs de billets. Le mode opératoire des malfaiteurs est toujours le même et la somme débitée frauduleusement est toujours de 900 €.

Ainsi, nos adhérents nous racontent qu’après avoir entré leur code confidentiel dans le distributeur, et avant qu’ils aient le temps d’indiquer le montant souhaité, surgissent de jeunes gens qui s’interposent entre eux et la machine.  A ce moment, ceux-ci s’agitent bruyamment pour détourner l’attention de leur victime pendant que l’un d’entre eux retire la somme de 900€ avant de s’enfuir. Surpris et déstabilisé par ce chahut, nos adhérents ne se sont rendu compte de rien et effectuent après coup le retrait initialement prévu.  Ce n’est que plusieurs jours plus tard qu’ils constatent le retrait frauduleux de 900€ sur leur compte.

Lorsqu’ils effectuent les formalités nécessaires auprès de leur banque, et malgré de leur plainte auprès des services de police qui connaissent ce mode opératoire, ils se heurtent au refus des banques de les rembourser au prétexte qu’il n’y a pas eu de vol de leur carte ni violence contre eux.

Notre action reste limitée en ce domaine si ce n’est solliciter un geste commercial de la banque, d’autant plus que les caméras de surveillance des DAB peuvent attester la véracité des faits.

15 novembre 2018