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Environnement/Energie

Comment choisir son ampoule

Nous sommes à l’époque du « développement durable » et  nos vieilles ampoules à vis et à baïonnette qui nous ont éclairées depuis des lustres, font figure aujourd’hui d’articles obsolètes. Elles seront peut être un jour classées parmi ces objets du quotidien devenus « vintage », au même titre que les disques vinyle. Pour remplacer ces lampes à incandescence trop gourmandes en énergie, les consommateurs ont été incités à acheter des lampes fluo-compactes, aussi appelées lampes basse consommation.

Avec la fin des modèles à incandescence, entre 2010 et 2012, les consommateurs se sont tournés vers les lampes halogènes, moins chères à l’achat et plus efficaces en matière de rendu des couleurs et de délai d’allumage. Toutefois, elles étaient très énergivores et, depuis quelques années sont apparues les ampoules LED, bien plus économes.

Voici quelques conseils pour choisir votre ampoule.

 Le culot de l’ampoule

L’ampoule doit s’adapter sur la douille du luminaire. Les différentes familles de lampes se déclinent en plusieurs formats, les LED sont les plus polyvalentes :

  • culots à vis (E – pour Edison), à baïonnette (B), pour spot (GX 5.3) ou pour éléments encastrés (Gu10)… ;
  • il existe plusieurs tailles de culot. Le petit diamètre est la taille 13 et le grand est la taille 27.

Le type d’ampoule

Pour un usage d’éclairage domestique, les rayons des magasins proposent des lampes halogène, fluo-compactes et LED.

Les LED sont les plus économes. Bien qu’elles soient plus chères à l’achat, leur durée de vie est plus longue. Elles peuvent convenir à tous les usages.

Les LED existent maintenant sous toutes les formes, avec des angles de diffusion réduits ou larges.

Les fluo-compactes sont économiques. Elles consomment moins d’énergie que les halogènes. Leur durée de vie est plus courte que les LED, mais supérieure aux lampes halogènes. La forme la plus vendue est la spirale, à culot à vis E27.

Elles sont déconseillées pour les garages, abris ou éclairages extérieurs car elles supportent mal les températures basses

Les ampoules halogènes sont les moins économiques. Mais elles restent adaptées aux luminaires avec un variateur, aux éclairages extérieurs et aux lieux de passage.

A l’horizon du mois de septembre 2018, les halogènes seront interdites. On leur reproche d’être trop énergivores. Elles sont en classe énergétique D, alors que les fluo-compactes sont en A et les LED en A+.

 Pour choisir son ampoule, il faut bien lire les indications sur l’emballage.

 Le flux lumineux

La performance de la lumière émise par une lampe s’exprime en lumen et non plus avec la puissance en watt des anciennes lampes à incandescence. Il faut s’habituer à choisir ses lampes en lumen. Sur l’emballage de la lampe peut figurer un élément graphique rappelant l’équivalence avec une lampe à incandescence.

Pour repérer le nombre de lumens utiles, voici les correspondances avec la puissance en watts des anciennes lampes à incandescence (source ADEME) :

 Puissance d’une lampe à incandescence (en watt) 15 25 40 60 75 100 150 200
Flux lumineux indicatif (en lumen) pour une lumière  équivalente 130 240 440 750 990 1420 2290 3220

L’efficacité énergétique

Les lampes disposent elles aussi de l’étiquette énergétique. Ici, elle s’échelonne de A++ à E.

Elle indique la classe d’efficacité énergétique des ampoules : de A++ pour les meilleures à E pour les moins bonnes.

Les lampes fluo-compactes et LED sont classées de A à A++. Les halogènes entre C et D.

On y lit aussi la consommation de la lampe en kWh pour 1 000 heures d’allumage.

La durée de vie

Les lampes fluo-compactes avaient déjà une plus grande durée de vie que les lampes à incandescence. La tendance s’est accrue avec les LED qui peuvent revendiquer jusqu’à 50 000 heures de fonctionnement.

La vitesse d’allumage

Certaines lampes présentent un retard à l’allumage. Puis, après avoir actionné l’interrupteur, il est possible de constater un délai pour obtenir l’intensité lumineuse maximale. Cet inconvénient est anecdotique dans les pièces à vivre mais est réellement perturbant pour une utilisation dans les lieux de passage ou lorsque la lampe n’est allumée que sur de courtes périodes. Une directive européenne impose la mention de la durée nécessaire à atteindre un certain % de la valeur maximale du flux lumineux.

  La couleur de la lumière

La teinte de la lumière émise est mentionnée sur l’emballage. Soit par une mention du type « couleur chaude » ou par la valeur chiffrée de la température de couleur en degrés Kelvin (K). Plus elle est basse, plus la lumière émise tend vers les couleurs chaudes (< 4 000 K). Plus elle est élevée, plus elle est dynamique (> 5 300 K) et plus la lumière tend vers le bleu. La lumière du jour correspond en moyenne à 6 400 K.

On peut donc choisir une lampe selon la température de sa couleur :

  • à 2700 K, la lumière produite est  chaude et aura une teinte jaune ;
  • à 6500 K, la lumière produite est  froide et aura une teinte bleue.

 Garage, jardin, variateur… Les usages spécifiques

Les lampes ne sont pas toutes adaptées pour un usage en extérieur ou couplées à un variateur. Ces notions sont mentionnées sur l’emballage sous la forme de pictogrammes.

Certaines lampes peuvent être pilotées à distance, intégrées à des installations domotique ou proposer une modulation de la couleur de la lumière émise.

 

Source INC